
Il y a tellement de définitions de ce qu’est Eshú qu’il est difficile de savoir laquelle est la plus appropriée. À mon avis, elles sont toutes, puisque chacune d’entre elles nous donne une vision différente mais en soi l’information devient la même.
Pour beaucoup, c’est un être méchant qui fait du mal ou crée de la confusion, qui s’amuse à faire en sorte que les gens restent coincés dans des absurdités et qui aime répandre des idées et des choses. Cela vous fait vraiment perdre vos nerfs en peu de temps. Pour les autres, c’est un être machiavélique dont les actions ne sont renversées que pour le mal. De nombreuses années de manque d’information et de liberté d’expression religieuse, ainsi qu’un syncrétisme sans pieds ni tête sont quelques-unes des raisons qui ont défiguré la figure d’Eshu.
Ils font part de la tradition des cultes afrobrésiliens, de la ancienne religion celle qui se transmet de bouche à oreille. Ces cultes ont finis par ce décanté en deux secteurs basiques:
–Umbanda
–Kimbanda
Et Eshú est dans les deux
Je vais consacrer une section pour discuter les différences entre Kimbanda et Umbanda.
L’origine du Kimbanda se trouve au XIXe siècle dans la macumba primitive qui était un mélange de cultes de l’Angola, du Congo et du candomblé de caboclo. Un moment est arrivé au moment où la macumba a changé et est devenue sorcellerie quand le spiritisme kardecista a été ajouté et l’occultisme a été appelé Umbanda et la macumba primitive serait le Kimbanda.
Tous les cultes afro ont subi de nombreux changements et évolutions, pour faire un examen de tout ce serait long et vaste donc j’exposerai les lignes les plus représentatives et celles qui avaient plus de force, un petit aperçu de celui-ci.
1-Dans cette section il y en aurait deux, les cultes indigènes avant la découverte du Brésil (religions des Indiens et celles des tribus amazoniennes) et les cultes européens portugais qui viennent au Brésil, le catholicisme populaire et le kardecisme. Le mélange des deux conduira à la Pajelanza.
2-Les cultes afro-brésiliens du nord s’appelleront Candomblé et Batuques dans le sud. Ces noms ont été choisis par les Portugais pour nommer les réunions noires. Le gouvernement leur a permis de se rencontrer afin qu’ils soient occupés et ne leur posent pas de problèmes. Au dix-neuvième siècle, ils seront divisés en Soudanais et Bantous. Le Soudanais intégré par l’Angola sera le Menina.
